L’horizon est sec comme ma mine graphite, et le lézard l’a bien compris à l’ombre sous sa pierre. Sans précipitations les herbes deviennent sauvages dans la caillasse. Le vent d’Autan s’installe sous le soleil et tout m’inspire au milieu des figuiers. Les figues bougent et frémissent à chaque bourrasque. Sous mon regard tous ses fruits perdent leur identité et deviennent une forme de l’esprit. Il n’y a plus d’attache juste quelques taches d’encre sous ma plume “plus rose que rose” en compagnie de ma douce.
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