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My bonds are the structure of a life. They get closer or further apart over time. My hand guides my line without restraint with conviction but also some uncertainty. Is it the right line in the right place close enough or far enough not to be recognized in this white space where only the repetition of lines will give the sketch of a landscape. All the delicacy is there, knowing how to stop without breaking the rhythm of the work.
ENCRE(S) PAR ERIC DABANCOURT
2024 - Le classique - (40x30 cm). Atelier Montauban.
Cette œuvre d'art captivante se déploie sur une toile avec un dynamisme et une énergie remarquable. Les lignes fluides et tourbillonnantes évoquent le mouvement d'une rivière impétueuse ou le souffle puissant du vent. L'artiste a délibérément utilisé des techniques mixtes pour ajouter de la texture et de la complexité à la composition. Les touches de peinture, tantôt éclaboussées, tantôt finement tracées, se mêlent à des espaces subtilement transparents, ajoutant une dimension aérienne à l'ensemble. Cette juxtaposition habile entre opacité et transparence accentue le sentiment de mouvement et d'énergie. Ce qui distingue particulièrement cette toile est l'équilibre parfait entre chaos et harmonie. Les formes abstraites semblent se fondre et se confondre, créant une symphonie visuelle qui invite le spectateur à explorer chaque recoin. L'œuvre incarne une esthétique moderne qui stimule l'imaginaire, tout en restant ancrée dans une précision technique indéniable. En somme, cette œuvre renferme une puissance expressive qui capte immédiatement l'attention et incite à la contemplation. Elle illustre magnifiquement la capacité de l'art à transcender le tangible pour évoquer des sensations profondes et intemporelles.
2024 - La revue - (30x40 cm). Atelier Montauban.
Cette œuvre captivante se distingue par ses lignes sinueuses et fluides, entremêlées pour former une composition dynamique et intrigante. L'utilisation dominante du noir, contrastée par des touches subtiles de rouge et de jaune, confère à l'ensemble une profondeur saisissante. Les formes abstraites évoquent un mouvement organique, presque viscéral, créant une impression de rythme et de pulsation. Le contraste entre le fond blanc et les éléments sombres intensifie le sentiment de mystère et de complexité. Cette œuvre réussit à fusionner l'énergie brute avec une sensibilité artistique raffinée, invitant le spectateur à explorer chaque courbe et chaque nuance. Grâce à sa capacité à évoquer tant d'émotions diverses, cette pièce est un exemple remarquable d'un art qui transcende simplement le visuel pour toucher l'âme.
2024 - La bourrasque - (30x40 cm). Atelier Montauban.
Cette œuvre d'art se présente comme une fusion intrigante de lignes sinueuses et de teintes audacieuses, captivant l'œil par sa complexité et son mouvement. Sur un fond blanc immaculé, l'artiste a tracé des lignes fluides qui semblent s'élever avec grâce, conférant à la pièce une dynamique naturelle et organique. Les éléments texturés ajoutent une dimension tactile à l'œuvre. Les traits noirs délicatement esquissés ajoutent un niveau de détail qui guide le regard à travers la toile, encourageant une exploration attentive. Cette interaction entre les noirs et la ligne, le solide et le vide, confère à l'œuvre une qualité presque éthérée, tout en maintenant un équilibre magistral entre chaos et harmonie. L'artiste démontre une maîtrise indéniable de la composition, manipulant à la fois l'espace négatif et les éléments figuratifs pour créer une œuvre qui est à la fois contemporaine et intemporelle. En somme, cette pièce n'est pas seulement une représentation visuelle, mais une invitation à participer à un voyage émotionnel et contemplatif, où chaque détail raconte une part de son histoire.
2024 - Océane - (86x61 cm). Atelier Montauban.
Cette œuvre d'art se distingue par son utilisation audacieuse et harmonieuse de formes et de couleurs. Dominée par des éclats de bleu outremer, elle évoque une sensation de mouvement et de fluidité. Les touches de bleu semblent presque organiques, rappelant des mammifères ou des algues portées par le courant. Les nuances de bleu sont contrastées avec habileté par des espaces de blanc pur, qui apportent une respiration et une légèreté à l'ensemble de la composition. Ces zones blanches accentuent l'idée de flottement, suggérant un motif aérien et dynamique. Les lignes noires fines, presque calligraphiques, se déploient en volutes, ajoutant une dimension graphique élégante à l'œuvre. Cette pièce se distingue par sa capacité à marier abstraction et suggestion, invitant le spectateur à interpréter selon son propre ressenti. Les textures sont à la fois rugueuses et délicates, témoignage d'une technique maîtrisée. Ce jeu de contraste et d'harmonie rend cette œuvre non seulement captivante visuellement, mais aussi émotionnellement résonnante. Le dynamisme et la profondeur de cette composition en font une œuvre particulière, qui capte l'attention par son équilibre entre chaos et ordre, entre saturation et vide. Une exploration visuelle qui interpelle et envoûte, et qui reste durablement imprimée dans l'esprit.
COLLECTION PARTICULIÈRE
2024 - L'origine - (50x40 cm). ArtHouse Caylus 2024.
“ Dans la série Encre(s), une petite ligne de vie apparaît dans le dessin. Une petite ligne… dessinée, grattée, une ligne qui semble émerger du noir tout en lui étant antérieure. Difficile de fixer les choses, alors même que l’œuvre est d’une extrême précision.
“Finalement, je pratique la même méthode que la manière noire, mais je n’utilise pas une Agathe, mais un scalpel pour travailler dans le papier”.
A première vue, ils ressemblent même à des traits de crayon. Sans oublier que parfois l’artiste rajoute des traits de plume dans les zones blanches dégagées par le scalpel. Du dessin dans des traits creusés dans l’encre. On y perd son latin.
“Je crée mes outils, mais je peux aussi prendre pour outil un bâton de bois trouvé en promenade”, précise l’artiste, qui tient tout de même à ce que la technique ne prenne pas le dessus sur la volonté plastique.
Car le but de l’artiste est bien de trouver le médium qui lui permet de représenter ce qu’il souhaite. “Il y a un point commun entre toutes mes œuvres, dessin ou gravure, précise Eric Dabancourt: la nature, de près ou de loin. Le minéral, le végétal, ce qui permet une vibration de la matière, de la lumière. Le côté minéral est venu de balades dans le Sidobre”.
Les 30 artistes d’occitanie 2024 - Anne Devailly
“Finalement, je pratique la même méthode que la manière noire, mais je n’utilise pas une Agathe, mais un scalpel pour travailler dans le papier”.
A première vue, ils ressemblent même à des traits de crayon. Sans oublier que parfois l’artiste rajoute des traits de plume dans les zones blanches dégagées par le scalpel. Du dessin dans des traits creusés dans l’encre. On y perd son latin.
“Je crée mes outils, mais je peux aussi prendre pour outil un bâton de bois trouvé en promenade”, précise l’artiste, qui tient tout de même à ce que la technique ne prenne pas le dessus sur la volonté plastique.
Car le but de l’artiste est bien de trouver le médium qui lui permet de représenter ce qu’il souhaite. “Il y a un point commun entre toutes mes œuvres, dessin ou gravure, précise Eric Dabancourt: la nature, de près ou de loin. Le minéral, le végétal, ce qui permet une vibration de la matière, de la lumière. Le côté minéral est venu de balades dans le Sidobre”.
Les 30 artistes d’occitanie 2024 - Anne Devailly
2024 - Fusion IV - (40x30 cm). ArtHouse Caylus 2024.
Technique mixte : taille d'épargne, mine graphite et encre. Papier Condenon - Natural Evolution 320g/m²
2024 - la file d'attente II - (100x70 cm). ArtHouse Caylus 2024.
Technique mixte : taille d'épargne, mine graphite et encre. Papier Condenon - Natural Evolution 320g/m²
2024 - la file d'attente - (100x70 cm). ArtHouse Caylus 2024.
Technique mixte : taille d'épargne, mine graphite et encre. Papier Condenon - Natural Evolution 320g/m²
2024 - Fond sans fin II- (95x150 cm). ArtHouse Caylus 2024.
Technique mixte : taille d'épargne, mine graphite et encre. Papier Wenzhou 30g/m².
©2024_LA COQUILLE VIDE (50X50 cm) - Vélin d'Arches 160g/m²
“ Un coquillage est une petite chose, mais je peux la démesurer en la remplaçant où je la trouve, posée sur l’étendue du sable. Car alors je prendrai une poignée de sable et j’observerai le peu qui me reste dans la main après que par les interstices de mes doigts presque toute la poignée aura filé, j’observerai quelques grains, puis chaque grains, et aucun de ces grains de sable à ce moment ne m'apparaîtra plus une petite chose, et bientôt le coquillage formel, cette coquille d'huître ou cette tiare bâtarde, ou ce “couteau“ m’impressionnera comme un énorme monument, en même temps colossal et précieux, quelque chose comme le temple d’Angkor, Saint-Maclou, ou les pyramides, avec une signification beaucoup plus étrange que ces trop incontestables produits d’hommes.”
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Francis Ponge, notes pour un coquillage
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Francis Ponge, notes pour un coquillage
©2024_LA COQUILLE VIDE 2 (50X50 cm) - Vélin d'Arches 160g/m²
“ Un coquillage est une petite chose, mais je peux la démesurer en la remplaçant où je la trouve, posée sur l’étendue du sable. Car alors je prendrai une poignée de sable et j’observerai le peu qui me reste dans la main après que par les interstices de mes doigts presque toute la poignée aura filé, j’observerai quelques grains, puis chaque grains, et aucun de ces grains de sable à ce moment ne m'apparaîtra plus une petite chose, et bientôt le coquillage formel, cette coquille d'huître ou cette tiare bâtarde, ou ce “couteau“ m’impressionnera comme un énorme monument, en même temps colossal et précieux, quelque chose comme le temple d’Angkor, Saint-Maclou, ou les pyramides, avec une signification beaucoup plus étrange que ces trop incontestables produits d’hommes.”
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Francis Ponge, notes pour un coquillage
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Francis Ponge, notes pour un coquillage
©2024_LA COQUILLE VIDE 3 (50X50 cm) - Vélin d'Arches 160g/m²
“ Un coquillage est une petite chose, mais je peux la démesurer en la remplaçant où je la trouve, posée sur l’étendue du sable. Car alors je prendrai une poignée de sable et j’observerai le peu qui me reste dans la main après que par les interstices de mes doigts presque toute la poignée aura filé, j’observerai quelques grains, puis chaque grains, et aucun de ces grains de sable à ce moment ne m'apparaîtra plus une petite chose, et bientôt le coquillage formel, cette coquille d'huître ou cette tiare bâtarde, ou ce “couteau“ m’impressionnera comme un énorme monument, en même temps colossal et précieux, quelque chose comme le temple d’Angkor, Saint-Maclou, ou les pyramides, avec une signification beaucoup plus étrange que ces trop incontestables produits d’hommes.”
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Francis Ponge, notes pour un coquillage
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Francis Ponge, notes pour un coquillage
©2024_LES BONNES ONDES (50X50 cm) - Vélin d'Arches 160g/m²
" Eric Dabancourt a fait le chemin inverse et son travail en porte la trace : il dessine aujourd’hui “dans” le papier comme on grave dans le métal. Et il a également gardé de l’univers de la gravure un côté artisanal affiché : “Je travaille avec une encre de Chine vraiment noire, une encre fabriquée à partir de charbon de bois”.
Avec cette encre, il va couvrir généreusement sa feuille (avec des outils qu’il aime à fabriquer), s’inspirant de la technique de la linogravure : bien souvent, le graveur passe un rouleau de peinture sur son linoleum avant de le creuser avec une gouge. Cela rend le dessin visible au fur et à mesure des traits creusés dans la surface peinte. Cette technique (gravure en réserve) n’est a priori pas applicable au dessin, mais Eric Dabancourt estime qu’on peut y arriver: il choisit un papier particulièrement épais (380 grammes), trouve ou fabrique l’outil adapté et creuse dans l’encre pour en tirer les blancs.
D’où ces traits de blancs qui donnent l’apparence d’avoir été dessinés et qui sont en fait issus d’entailles faites dans l’encre noire… sur une simple feuille de papier.
D’où aussi l’attirance qu’on peut avoir devant ses œuvres qui jouent sur différents entre-deux: entre abstrait et figuratif, entre imaginaire et paysage réel, entre gravure et dessin, entre un dessin noir sur fond blanc ou l’inverse."
> Les 30 artistes d’occitanie 2024 - Anne Devailly
Avec cette encre, il va couvrir généreusement sa feuille (avec des outils qu’il aime à fabriquer), s’inspirant de la technique de la linogravure : bien souvent, le graveur passe un rouleau de peinture sur son linoleum avant de le creuser avec une gouge. Cela rend le dessin visible au fur et à mesure des traits creusés dans la surface peinte. Cette technique (gravure en réserve) n’est a priori pas applicable au dessin, mais Eric Dabancourt estime qu’on peut y arriver: il choisit un papier particulièrement épais (380 grammes), trouve ou fabrique l’outil adapté et creuse dans l’encre pour en tirer les blancs.
D’où ces traits de blancs qui donnent l’apparence d’avoir été dessinés et qui sont en fait issus d’entailles faites dans l’encre noire… sur une simple feuille de papier.
D’où aussi l’attirance qu’on peut avoir devant ses œuvres qui jouent sur différents entre-deux: entre abstrait et figuratif, entre imaginaire et paysage réel, entre gravure et dessin, entre un dessin noir sur fond blanc ou l’inverse."
> Les 30 artistes d’occitanie 2024 - Anne Devailly
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